Le castor et le colibri
Malgré
les efforts des animaux toujours plus nombreux à s’activer, l’incendie
continuait de ravager la forêt. Un castor ayant écouté le colibri décida
de faire sa part en construisant un barrage afin de retenir l’eau de la
rivière et ainsi inonder les berges pour ralentir la propagation des
flammes. Voyant cela, le colibri, à chaque fois qu’il déposait une goutte
d’eau pour éteindre le feu prélevait sur un arbre une brindille qu’il
remettait au castor. Interloqués par ce nouveau manège, les autres
animaux questionnèrent l’oiseau.
"Colibri, pourquoi perds tu ton temps et prends tu autant de risques pour quelques brindilles ? Tu fais déjà ta part, laisse donc faire le castor !"
Le volatile leur répondit alors :
"Colibri, pourquoi perds tu ton temps et prends tu autant de risques pour quelques brindilles ? Tu fais déjà ta part, laisse donc faire le castor !"
Le volatile leur répondit alors :
"Plus
vite le barrage sera terminé, plus court sera notre voyage pour aller
chercher de l’eau. Le peu d’effort que cela me coûte, je le gagnerai au
centuple par la suite. Ce n’est qu’en faisant converger nos efforts et
nos consciences, ce n’est qu’ensemble, que nous parviendrons à éteindre
l’incendie.
(source)
Au travers de ce petit récit qui prolonge modestement la légende désormais très connue du colibri, nous souhaitons illustrer un des aspects importants de notre engagement : le faire ensemble.
Comme
nous le relatons au travers de ce blog, notre famille de castors essaie
de faire sa part en changeant peu à peu son quotidien. Le chemin est
encore long, mais la démarche «zéro déchet» est désormais
intégrée dans notre façon de vivre et les actes de notre vie (tant que
faire se peut...) sont désormais guidés par l’envie de sobriété et par
la
nécessité de protéger notre environnement. C’est de moins en moins un
effort, de plus en plus une habitude. Notre maison, devient chaque jour
un peu plus ce que nous appelons «un barrage». Barrage, dans cette société du trop. Trop de déchets, trop d’inutilité, trop d’individualisme...
Cependant,
malgré tous nos efforts, nous avons pleinement conscience nous ne
pourrons mener seuls l’ensemble des combats. Il est nécessaire (et en
plus c’est sympa !) de rejoindre les groupes existants ou d’en créer
d’autres. C’est dans cette optique d’ailleurs que nous avons récemment
rejoint le groupe des Colibris de Béthune où nous avons
rapidement faits de belles découvertes et d’encore plus belles
rencontres ! C’est également pour cela que nous avons aujourd'hui
l'envie de lancer un mouvement de transition à l’échelle de notre
quartier.
Le
3 mars prochain, nous convions nos voisins à un petit apéro façon
«auberge espagnole» sur le thème de la transition afin de faire
connaissance et de discuter des actions que nous pourrions mener à
l’échelle du quartier pour recréer du lien, agir à notre échelle en
faveur de l'environnement et du partage... Des flyers ont été déposés
dans les boîtes aux lettres, et nous en discuterons avec les quelques
personnes que nous rencontrerons d'ici là près de chez nous. Si nous parvenons à mobiliser
quelques riverains, ce sera déjà une réussite et sinon? Et bien nous
continuerons de notre côté et essaierons de mobiliser autrement!
Comme
souvent, nous n’avons rien inventé... Cette idée s’inspire plus que
largement du concept des «rues en transition» que vous pourrez mieux
découvrir en parcourant le site http://www.ruesentransition.be , concept lui-même héritier direct du réseau "Transition network" propulsé par Rob Hopkins.
Nous
espérons que ce projet-barrage pourra se construire ! Nous espérons
également que d’autres projets-barrages verrons le jour cette année (un
jardin "partagé", une sensibilisation des commerçants à la diminution des emballages...).
Des projets-barrages, vous en avez ? L'idée vous parle ?
Des projets-barrages, vous en avez ? L'idée vous parle ?
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