On ne respire plus ! #pollutiondelair

Le problème vous est peut-être familier si vous vivez dans une très grande ville. Lille, Paris...

Depuis le début d'année, j'ai pris conscience que la pollution de l'air n'épargnait pas les villes moyennes.

A Béthune, on nous signale des pics de pollution à répétition depuis plusieurs semaines. Hier, 8 avril 2019, l'indice de mesure de qualité de l'air était de 9, il était de 8 la veille, sur une échelle de 1 à 10 (10 étant une qualité "très mauvaise").

Aucun membre de ma famille proche ne souffre de problèmes respiratoires, néanmoins je me mets à la place des personnes asthmatiques ou fragiles des bronches, je pense aux cyclistes qui font du sport en se déplaçant, aux gamins dans leurs poussettes, à hauteur de pots d'échappement, et à tous les joggers que je vois sur les trottoirs.

Nous nous empoisonnons.

Connaissez-vous le réseau ATMO ? Il s'agit d'un réseau d'associations agréées de surveillance de la qualité de l'air.

Chaque région dispose d'un site web qui permet de suivre en direct la qualité de l'air près de chez vous.

Voici celui des Hauts de France :

source : https://www.atmo-hdf.fr/

Je me suis amusée à parcourir l'historique des indices pour la ville de Béthune depuis le 1er janvier.
J'ai compté 12 jours où l'indice était supérieur ou égal à 6.

12 jours où courir ou faire du vélo en ville revient à s'enfiler des paquets de clopes. "Désolée les enfants, on ira pas marcher aujourd'hui".

Évidemment, ça questionne. Surtout quand on constate les embouteillages chaque matin aux abords des établissements scolaires en ville.

Ça nous interpelle car comme beaucoup de gens, il nous arrive de prendre la voiture pour des trajets minuscules. Utiliser nos véhicules est d'un tel automatisme !!! 

Même si la pollution n'est pas uniquement liée au trafic routier, cette question de la pollution de l'air nous amène de fait sur le terrain de la mobilité : c'est le terrain sur lequel nous pouvons agir.

Mais cela fera l'objet d'un autre billet !

A très vite !